de Boulet et Pénélope Bagieu, Delcourt/Mirages, 2012.

Résumé
La quête d’une jeune femme pour retrouver la mémoire.

Les auteurs
Boulet, dessinateur, scénariste, directeur de collection. Son imagination et sa créativité sont foisonnantes.
Pénélope Bagieu, Pénélope Jolicoeur, Joséphine, Les Culottées et j’en passe… on ne compte plus ses activités tant elle semble être partout

Ce que j’en pense

Comme souvent avec les BD, le résumé m’intéresse moins que l’impression donnée par la première de couverture, la découverte rapide des pages intérieures, et enfin, le titre. Je suis une lectrice dilettante et cela me vaut bien des surprises. Dans le cas présent, je me suis contentée du tampon  “Pénélope Bagieu”. Et puis, avec un titre pareil – “La page blanche” – ça allait bien parler d’un problème qui m’occupe !

Et… que nenni ! Au fur et à mesure des pages j’ai suivi les errements, le désespoir d’une jeune femme ayant perdu tout souvenir. En véritable enquêtrice, on suit le personnage principal tenter de savoir qui elle est. Un nom, un prénom ? Quel métier ? Quels désirs, quels envies ? Un mari, une épouse ? Quel âge ?! Elle a tout perdu.

Le scénario est habilement construit entre présent, divagations, passé supposé. Le dessin est tout en légèreté transpercé d’une sorte de superficialité.
Est-ce parce que le dessin me rappelait Joséphine et Pénélope Jolicoeur qu’une fois la dernière page atteinte,  j’ai eu ce sentiment de “Oui…bon… et puis ?…”. Je le crois, parce que plusieurs jours après, “La page blanche” revint avec des questions – ô combien – existentielles : Comment “être” aujourd’hui ? Existe-t-on par  des choix, des envies ? Qu’est-ce qui fait notre singularité ? Qu’est-ce qui fait qu’on est soi ? Et si, moi aussi, j’étais effacée de moi-même : quelles traces trouverai-je ?  Suis-je un moi unique ou un moi mouton, suiveur ?

 

Bon, et si je maintenant je m’attachais à découvrir l’univers de la Boulet Corp. ?

Bonne lecture à tous 🙂